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Collectif antibruit Nantes-Erdre : toujours sur le pont - Nantes

mardi 26 mars 2013


Sur le boulevard Flemming, le trafic dépasse régulièrement les 70 000 véhicules par jour. Un chiffre en constante augmentation.

Ras le bol des nuisances. Pollution, bruit... Le collectif antibruit Nantes-Erdre demande toujours que la vitesse soit réduite sur le périphérique nantais.

Le collectif antibruit Nantes-Erdre alerte à nouveau les élus et services de l'État. Objectifs : leur demander la baisse de la vitesse de manière permanente et définitive à 70 km/h sur le tronçon RN du périphérique nantais et le boulevard Flemming pour tous les véhicules. Mais aussi de faire financer des murs antibruit par les 10 000 € journaliers, que la nouvelle taxe poids lourds va rapporter entre la porte de la Beaujoire et la porte de la Chapelle.

Ce collectif est composé de plusieurs associations de copropriétaires et habitants des microquartiers de Nantes-Erdre, représentant plus d'un millier de personnes, riverains du périphérique qui se refusent d'être condamnés à subir toutes les pollutions.

Réduire la vitesse des véhicules

« De ces deux mesures dépendent la santé et de l'espérance de vie des riverains du périphérique exposés à un trafic en augmentation constante. Le quartier Nantes-Erdre, à proximité de voies routières, est aussi très directement affecté par les émissions automobiles ; la moyenne annuelle des concentrations qui y est observée en oxydes d'azote reste supérieure à la valeur limite annuelle fixée à 40 g/m en France », avance Philippe Prével, porte-parole du collectif.

Il s'interroge sur les solutions à mettre en oeuvre. « La réduction ciblée des vitesses, c'est pourtant ce que préconise un récent comité interministériel de la qualité de l'air. C'est aussi ce que préconise la préfecture de Loire-Atlantique dans ses messages de recommandations sanitaires et comportementales aux populations, en raison de teneurs élevées en poussières fines dans l'air sur la métropole nantaise : elle recommande aux usagers de la route de réduire la vitesse de leurs véhicules. Ne pouvons-nous pas y voir de fortes similitudes et une application toute trouvée pour le boulevard Flemming de manière permanente ? »

Autre piste suivie : la taxe poids lourds entrant en vigueur en octobre 2013. Le collectif antibruit suggère que tout ou partie des recettes de cette taxe soit affectée à la réparation des nuisances sonores que le transport engendre, selon le principe du pollueur-payeur et non pas uniquement pour financer les nouvelles infrastructures nécessaires à la mise en oeuvre de la politique durable de transport, notamment par la logistique lente.

Collectif antibruit, Philippe Prével,