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Plus d'habitants, plus de voitures - Nantes

lundi 16 janvier 2012

Le nombre d'automobiles n'a cessé d'augmenter, avec l'accroissement de la population nantaise. Mais l'usage de la voiture diminue.

Avec 100 000 habitants de plus dans la métropole ces vingt dernières années, le nombre de voitures a augmenté et la circulation s'est densifiée, entraînant inévitablement des bouchons. Avec des pics le matin entre 7 h et 9 h et le soir entre 17 h et 19 h. Constat évident qui n'appelle pas de démonstration. La densité de circulation est telle, que le moindre grain de sable peut paralyser le trafic.

Il suffit d'un jour de pluie, d'un plan de circulation modifié ou de la présence de travaux (à la rentrée, la queue des chantiers de l'été a créé d'importants embouteillages), pour que des embouteillages se créent. De quoi faire râler les Nantais.

Ce qui n'est pas encore perceptible par les automobilistes, c'est que le recours à la voiture est en train de diminuer. D'après l'agence d'urbanisme de l'agglomération nantaise (Auran), en 2002, sur 100 déplacements effectués en une journée, 61 s'effectuaient en voiture.

Aujourd'hui, la part est descendue à 57. Avec des nuances : à l'intérieur du périphérique, l'usage de la voiture représente 49 % en 2011, contre 56 % en 2002. En revanche, au-delà du périph', 71 % des déplacements se font en voiture contre 69 % en 2002.

Autrement dit, à force de contraindre l'automobiliste à laisser sa voiture aux portes de la ville, l'idée fait son chemin. Les Nantais se tournent de plus en plus vers les transports en commun, la marche à pied, le vélo.

Dans dix ou vingt ans, la Métropole parie sur 350 000 déplacements supplémentaires par jour (piétons, deux-roues, voitures, transports en commun). 100 000 nouveaux habitants sont attendus d'ici 2030. Difficile de prévoir quelle sera alors la part de la voiture...

Vanessa RIPOCHE.