Les solutions pour faire baisser le bruit routier

LES SOLUTIONS POUR FAIRE BAISSER LE BRUIT ROUTIER

>>> Les solutions existent et sont connues de tous pour diminuer le bruit, Nantes métropole semble ne pas encore vouloir les intégrer :

Il faut savoir que la Source principale de bruit d’un véhicule varie en fonction de sa vitesse de circulation. En dessous de 50 km/h, c’est principalement le bruit du moteur que l’on entend.
Au delà, prédomine le bruit généré par le contact pneu / chaussée se cumulant au bruit des organes mécaniques (moteur, échappement, transmission, freins, arrêts, attentes et démarrages aux feux rouges). Au total, l’émission sonore d’un véhicule dépend de sa vitesse, de l’allure de circulation (conduite fluide ou saccadée), de la pente et du revêtement de la chaussée.

- Maîtriser le trafic :
Les plans de déplacement urbains (PDU), les plans locaux d’urbanisme (PLU), les aménagements routiers, la restriction de circulation des poids lourds, la gestion du trafic de livraison, le développement du stationnement résidentiel, la multiplication et la promotion des transports en commun et des modes doux… sont autant de solutions pour réduire le bruit lié au trafic routier.

- Maîtriser Le flux : La variation des niveaux de bruit en fonction du trafic total équivalent fait

apparaitre qu’une division du flux par 2 engendre un abaissement du niveau sonore

de 3 dB(A), une division par 5, un abaissement de 7 dB(A).


- Plan de modération de vitesse :
La vitesse est un facteur déterminant en matière d’émission sonore. Selon le Guide du bruit des transports terrestres publié par le CERTU, une diminution de vitesse de 10 km/h conduit à une baisse du niveau émis comprise entre 0,7 et 1 dB(A) dans la gamme 90-130 km/h et entre 1 et 1,5 dB(A) dans la gamme 50-90 km/h. Dans le cas d’une réduction de vitesse de 90 à 70 km/h, le gain attendu sur un revêtement standard sera de 3 dB(A).

Peu d’incidence sur le temps, pour un véhicule empruntant la moitié du périphérique, il parcourt 21 km à 90 km/heure en 14 minutes, il parcourt 21 km à 80 km/ heure en 16 minutes etc.


- Modifier les revêtements routiers :
Pertinents sur des voies à vitesse élevée, les revêtements réducteurs de bruits (poreux ou à faible granularité, enrobés drainants, béton bitumineux très minces) permettent de réduire les bruits de frottement permettent un gain acoustique de l’ordre de 3 à 5 dB(A) par rapport à un revêtement traditionnel en bon état.

- Limiter la propagation en implantant des protections acoustiques :

Aux abords des habitations, les écrans acoustiques absorbants ou réfléchissants ou les merlons de terre ont prouvé leur efficacité sur les espaces extérieurs et les premiers étages. Les écrans acoustiques apportent en moyenne un gain d’environ 7 dB(A), une valeur notable lorsque l’on sait qu’une baisse de 10 dB(A) correspond à une division par deux de la sensation auditive (« le bruit paraît deux fois moins fort »).

Equiper les ponts de la Jonelière et de la Beaujoire de parapets anti-bruits serait aussi une source non négligeable de réduction du bruit.

- Envisager la couverture complète des voies :

Créer un tunnel, permettrait de créer des surfaces supplémentaires de parking pour le parc d’exposition et le stade et de supprimerait la coupure urbaine.

- Isoler les façades :

-----Solution de dernier recours car n’agissant ni sur les logements fenêtres ouvertes ni sur les jardins, l’isolation de façade doit apporter une protection contre les bruits extérieurs de 30 dB(A) au minimum-----