Le parc des expos muscle ses atouts

Le parc des expos muscle ses atouts - 24 octobre 2011.

20MINUTES.FR

 

Économie Une grande halle de 15 000 m2 va être construite pour attirer davantage d'événements

 

«On avait beaucoup de retard par rapport à d'autres agglomérations. On a par exemple perdu un gros salon (Artibat) parti à Rennes faute d'espace suffisant à Nantes.

 

Il y avait urgence à agir ». Joseph Bonnet, président d'Expo Nantes Atlantique, ne cache pas sa satisfaction. Devenu trop petit pour le potentiel de la ville, le parc des expos de la Beaujoire va être enfin agrandi et modernisé.

 

Une évolution rendue possible par la reconduction, vendredi, du groupement Safi-CCI pour la gestion du site.
Le principal changement concerne les halls 5 et 6 (5000 m2 au total), lesquels seront démolis et remplacés par une super-halle de 15 000 m2 sans poteaux.

 

Elle recevra de grands salons, quelques spectacles et, exceptionnellement, de grandes compétitions sportives (coupe Davis, championnats du monde de hand...) que Nantes ne pouvait même plus organiser au palais des sports de Beaulieu. Sa capacité avec gradins sera de 10 000 places.

 

Prêt pour mars 2013


Autres nouveautés : une entrée supplémentaire près du périphérique, l'ouverture d'un restaurant plutôt haut de gamme près de l'Erdre, et le remplacement des bassins centraux par des pelouses. Les travaux débuteront en février pour une livraison mars 2013. Coût : 22 millions d'euros, financés à 80 % par le gestionnaire.

 

Salons parisiens convoités

 

« La nouvelle grande halle nous offrira la place nécessaire pour accueillir de grands salons qui ne venaient pas chez nous, ou deux grands événements simultanément. On va notamment se positionner sur certains congrès parisiens, souvent jugés coûteux pour les visiteurs et exposants qui se déplacent là-bas », explique le directeur des lieux, Frédéric Jouët.


Les 30 000 m2 du parc des expos de la Beaujoire reçoivent chaque année près d'un million de visiteurs réparti sur environ 80 manifestations. Les retombées économiques locales (hôtellerie, restauration, visites, etc.) sont estimées à 150 millions d'euros.

 
Frédéric Brenon