Pourquoi le bruit ne peut qu'augmenter dans le quartier Nantes Erdre

Pourquoi le bruit ne peut qu'augmenter dans le quartier Nantes Erdre ?

 

EN CE QUI CONCERNE LE PERIPHERIQUE :

Trafic en augmentation constante de plusieurs % par an… + 14 % ces 8 dernières années
- 65224 véhicules dont 5478 poids lourds (8.4 %) ; la proportion de poids lourds dans le trafic total s'élève à plus de 25% la nuit et est en constante augmentation.

Selon les vitesses pratiquées et les conditions de circulation, un poids lourd émet autant de bruit que 4 à 10 véhicules légers…  

Aux 60000 voitures s’ajoutent donc l’équivalence des bruits des poids lourds, portant cette gêne à un bruit compris entre  82000 et 120000 véhicules / jour !

Et cela va continuer d’augmenter à cause de :

1) L’attractivité de la métropole nantaise : plus 3500 habitants par an depuis 1999 !

 

Dans le secteur Erdre Porterie, la construction de 1400 logements est prévue... les habitants emprunteront le périphérique. l’accessibilité  au  quartier  est  facilitée  par  le  périphérique


6ème agglomération française, Nantes Métropole compte désormais 590.000 habitants et les projections démographiques à horizon 2020 tablent sur 640.000 personnes

 

Plus d’habitants = toujours plus de véhicules

2 ) Le maillage du réseau routier n’apporte aucune alternative que le périphérique pour desservir les grands équipements, tels que le grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire, l’aéroport de Nantes Atlantique sans omettre l'intensification du trafic routier prévisible lié à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, l’ambition du parc des expositions de la Beaujoire d’accueillir des manifestations d’envergure qui draineront encore plus de visiteurs et la volonté de la Métopole d'accueillir l'Euro 2016.

 

 

3 ) L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

 

La desserte routière de l’aéroport sera dimensionnée à 2×2 voies pour pouvoir correctement absorber le trafic prévu à la mise en service (environ 15 000 véhicules par jour) et à l’horizon 2025 (25 000 véhicules par jour), qu’il soit produit par l’aéroport (passagers et emplois induits), lié aux zones d’activités prévues aux extrémités de la zone aéroportuaire ou lié à l’évolution du trafic local.

 

 

4 ) le Projet de développement du port de Montoir

 

Un récent article de Mer et Marine traite du projet de développement du port de Montoir pour accueillir des porte-conteneurs jusquʼà 6000 équivalent vingt pieds.

(unité approximative de mesure de conteneur qui regroupe à la fois les conteneurs de 20 pieds et de 40 pieds)

 

Le trafic annuel estimé en lʼan 2020 serait de 500 000 équivalent vingt pieds, soit au minimum 225 000 camions.  le trafic est 166 000 équivalent vingt pieds en 2011, 88000 camions. 167 000 camions supplémentaires sont donc attendus !

 

Il est clair que si ce projet se déroule conformément aux prévisions, le trafic sur le périphérique sera alors impacté par une circulation accrue de camions faisant la liaison avec le Sud ou lʼOuest des Pays de la Loire et bien au-delà vers la région Centre...

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3 ) La politique de la ville ne donne pas sa place à la voiture en centre ville, souhaitant rediriger les flux automobiles vers les grands axes intérieurs de la première couronne... préférant les voir rouler sur le périphérique..

 

Une entreprise urbaine que Jean-Marc Ayrault, député-maire PS de Nantes, justifie en ces termes « L’ambition est celle d’un centre-ville animé, convivial, où il fait bon vivre, flâner, travailler. Où l’on profite pleinement du charme de notre patrimoine, où l’on fait ses courses en toute tranquillité, où l’on est protégé des nuisances de la circulation automobile ».


« Le but est effectivement de faire refluer la voiture du centre-ville, pour que le centre de l'agglomération nantaise ne puisse plus être traversé d'est en ouest ou du nord au sud par des gens qui l'utilise pour transiter » précise Raymond Lannuzel, adjoint au maire en charge des Transports, des déplacements et des travaux à la ville de Nantes, « Il s'agit de réserver cet espace aux voitures des riverains, des artisans et des commerçants ou pour des déplacements ponctuels de type médicaux ».

 


>> Nous réclamons la réalisation d’écrans acoustiques le long du périphérique et sur le Pont de la Beaujoire
La limitation de la vitesse sur le périphérique à 70 km/h pour passer en dessous des 60 dB(A).

Cette réduction aurait aussi d’autres effets positifs et durables. Faible influence sur les durées de parcours, Amélioration de la fluidité du trafic, Accidents en baisse, Diminution de la consommation de carburant, Diminution de la pollution…

Nous réclamons l’application du code de la route R413-8 : les poids lourds de plus de 12 tonnes y circulent et doublent les autre véhicules à 90 km/h impunément. Une signalisation revue et adaptée s’impose et toute mesure de contrôle du respect de la vitesse.

Nous suggérons la couverture de ce tronçon par la création de multiples places de parking manquantes au Parc des Expositions de la Beaujoire et au Stade. Le recouvrement de 21000 m2 (bande de 600 mètres sur 35 mètres de large) permettrait la création de minimum 1800 places


EN CE QUI CONCERNE LE TRAM TRAIN :

L’étude d’impact acoustique a été réalisée en 2007 par la Division Environnement de la Direction de l’Ingénierie de la SNCF. Réseau ferré de France, maître d’œuvre, s’est ainsi placé en situation de juge et partie prenante.

Ils ont classifié leurs travaux comme une modification d’infrastructure existante, invoquant l’exploitation continue de la ligne, notamment pour du fret.

Il n’échappe à personne qu’il n’y a plus de trafic voyageurs depuis le 31 mai 1980 ni de train de fret depuis 2008 (Après 1980, seule l'entreprise France Boisson utilise les voies entre Nantes (Gare de l'Etat) et La Chapelle-sur-Erdre. La ligne est inutilisée depuis 2008... )  et que le tram train ne réutilisera pas l’emprise de l’ancienne voie désaffectée, mais déporte son passage de quelques mètres…


Aujourd’hui, sont prévus 46 trains par jour mais demain combien de trains réellement passeront sur cette ligne ?

Demain, Il est prévu une ligne directe Nantes-Rennes et la desserte de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes…

 

En tous les cas, au minimum 1 h 30 de nuisance supplémentaire bien réelle… avec ses 46 trains.


La puissance acoustique à la mise en service de l’infrastructure retenue ayant été entre 65 db la nuit et de 74.6 db(a) le jour,
69,9 dB(A)/m à 40 km/h ; 74,7 dB(A)/m à 70 km/h ; 77,8 dB(A)/m à 100 km/h

>>> Nous demandons la réalisation d’écrans acoustiques le long de la ligne et sur le Viaduc de la Jonelière.

La reconnaissance de la réhabilitation de l’infrastructure considérée comme une création de ligne nouvelle au regard des dispositions en matière d'acoustique et rentrant dans le cadre légal de transformations significatives d'une structure existante ou de la création d’une voie nouvelle.

La reconnaissance de la contribution de plus de 2 db(A) à l’ambiance sonore modérée - bruit ambiant global est inférieur à 65 dB(A) le jour et inférieur à 60 dB(A) la nuit.  

Le Code de l'Environnement en son Article R571-44 prévoit :

- que la modification ou la transformation significative d'une infrastructure de transports terrestres existante soit accompagnée de mesures destinées à éviter que le fonctionnement de l'infrastructure ne crée des nuisances sonores excessives.

- que le maître d'ouvrage de travaux de construction, de modification ou de transformation significatives d'une infrastructure, soit tenu de prendre les dispositions nécessaires pour que les nuisances sonores affectant les populations voisines de cette infrastructure soient limitées à des niveaux compatibles avec le mode d'occupation ou d'utilisation normal des bâtiments riverains ou des espaces traversés.

- que ces dispositions s'appliquent aux transports guidés notamment aux infrastructures ferroviaires.


EN CE QUI CONCERNE LE TRAMWAY :

Puissance acoustique d’un tramway entre 70 et 75 dB(A), bruit entendu durant 2 minutes, à chaque passage !

Du pôle d’échange multimodal de Haluchère jusqu’au pôle d’échange de Babinière, et donc à proximité immédiate de nos habitations, l’étude de l’évolution du bruit ferroviaire deviendra très significative : + 17,5 dB(A).

Le bruit dominant sera celui des 212 passages du tramway de la liaison L1/L2.

Considérant que 258 passages (cumul tram train et tramway), avec une gène ressentie durant un temps de passage réduit à 2 minutes exposera sans conteste les riverains à plus 8 heures de nuisance sonore élevée et supplémentaire !

Nous demandons la réalisation d’écrans acoustiques le long de la ligne et sur le Viaduc de la Jonelière.